Là haut, tout près de ton ciel, je suis une funambule

Incertaine, peureuse mais déterminée

Je marche sur le fil de ta vie, sans filet.

Je cherche encore à comprendre....

Je te suis sur le fil de ta vie,

Tu essaies d'oublier, d'enfouir ces douleurs autant que tu peux.

Et moi j'essaie de doucement soulever le voile de tes souffrances,

Qui a déchiré les pages de ton cœur d'enfant ?

A petits pas, je sème mon amour dans le jardin de ton cœur,

Tu te laisses lentement apprivoiser, approcher,

Tu me confies quelques brides de ton histoire,

Je les accueille avec douceur mais aussi avec beaucoup de douleur.

La vie a éprouvé le fil de notre vie,

Mais mon amour t'habillera toujours de moi,

Ma main sera toujours dans la tienne,

Je ne te laisserai jamais tomber.

Un jour le soleil brillera pour toujours,

Le radeau de tes tourments chavirera,

Et se noieront tes chagrins, tes douleurs passées.

Tu seras alors une grande funambule sur le fil de ta vie.

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Mon amour pour toi si fort, si solide, indestructible

m'a gardé debout, m'a relevé quand j'avais un genou à terre.

Je n'ai jamais cessé de t'aimer, de te le dire

même si mes mots brûlaient ton cœur.

Je me suis battue contre les démons de ton âme

Jamais je n'ai voulu baisser les bras malgré les difficultés.

Un pas devant l'autre, un jour à la fois

c'était ma devise du moment.

Et je te regardais te débattre dans la tempête de tes peurs,

Anesthésiée de te voir te noyer dans un monde néfaste pour toi....

Souffrance, incompréhension, impuissance voilà ce qu'il me restait

Perdue et désespérée, j'étais.

Et ce temps qui me semblait si long et si rapide à la fois.

Mon cœur tanguait entre mon amour pour toi et ton refus de moi

Je me trouvais devant une porte fermée par mille et un cadenas

Où étaient donc tes clefs ?

Ta détresse m'habillait de jour en jour,

Tu te détruisais, tu t'effaçais avec force.

Ne plus exister, voilà ce qu'était ton envie !

Mais jamais je ne t'ai laissé aller jusque là.

Jamais.

Le temps a passé, les difficultés sont maintenant moins complexes

L'espoir a fait vibre dans tous les sens ce moment de ma vie.

Je n'ai rien lâché, rien.

Et je ne regrette pas, victoire de mon amour pour toi.

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Dans la vie, il y a le chemin. Celui que l'on pense tout tracé.

On se dit qu'il suffit d'aller tout droit. Que tout ira bien.

Tout est écrit se dit-on, pas besoin d'indication !

Il suffit de suivre la route. Ne pas se faire de soucis.

Et on continue son petit bonhomme de chemin.

Insouciant du temps qui passe, tout va si bien !

La vie va et vient, sans obstacle aucun.

On croit au bonheur, on se dit heureux.

Et puis un jour, quelques grains de sable.

L'idyllique vie s'effrite, la terre tremble.

Tel un château de carte, tout s'écroule.

Il faut faire des choix, prendre des décisions.

On sait que chaque décison prise aura des conséquences.

Lesquelles ? On ne sait pas, personne ne sait.

Il faut continuer à avancer, c'est difficile mais il faut le faire.

Un pas après l'autre, un jour à la fois, on le fait.

Et l'on se relève, on est sonné.

L'uppercut de la vie vient de nous ébranler.

C'est ça la vie ? Une route pleine de virages.

On en voit pas toujours le bout.

Et pourtant. Pourtant, elle sera là la lumière que l'on cherche.

La route est longue, pleine d'apprentissage.

On apprend, on comprend, on réalise,

Que la vie est une grande aventure et quelle aventure !

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Ressentir deux coeurs battre à l'unisson

 Ecouter le murmure des mots d'amour

 Sourire à la vie

 Partager son expérience

Inspirer le parfum du bonheur

 Rosir de plaisir

 Apaiser son enfant

Tenir une main dans la sienne

Illustrer le livre de la vie

Ouvrir son coeur aux autres

 Nouer des liens

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Après avoir marché sur le chemin de tes peurs

Les ronces de tes angoisses t’accrochant au passage,

Tu ne savais comment faire tomber l’armure de ta souffrance.

Comment déposer les armes ?

Ouvrir la porte de ton cœur n’a pas été facile.

Ne pas prendre les mains tendues par appréhension.

T’enfermer dans tes inquiétudes et ne pas nous voir.

Toutes ces épreuves à l’aube de ta vie !

Chemin faisant, les craintes se sont envolées, petit à petit.

Tu as entendu l’appel de la renaissance.

Et tu as décidé de te relever, de te réveiller à la vie.

Ne t’inquiètes pas, nous serons là, toujours.

Ne plus toucher le fond, se battre contre vents et marées,

Pour peindre ta vie de lumière, entendre ton rire, voir ton sourire.

Finir de se débarrasser de ce qui subsiste encore.

Ne pas lâcher les mains dans les tiennes.

Puiser en toi la force nécessaire.

Continuer ton chemin pour sortir du tunnel.

Tu es tout prêt, continue, ne t’arrêtes pas.

Pour exister enfin !

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 Envie de solitude,

 Envie de me retrouver,

 Envie de me ressentir,

 Envie de me parler.

Envie d'être,

Envie de sourire,

Envie d'être légère,

Envie de chanter.

Envie de danser,

Envie de rire,

Envie de rêver,

Envie d'espérer.

Envie d'écrire,

Envie de donner,

Envie de partager,

Envie d'être moi-même.

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Il pleut, les gouttes claquent sur mon parapluie.

 Mon regard erre, sans but aucun.

 Je ne sais où j'en suis, faire le point.

 Confidences avec soi-même.

Paysage habillé de brouillard,

 Le coeur drapé de tristesse.

 Gris du ciel, gris du coeur,

 Mes pensées s'emmêlent, se défont.

Réfléchir. Se poser. Introspection.

 Se retrouver avec soi-même, sous la pluie.

 Comme pour se purifier, se retrouver.

 Regarder l'horizon.

Là-même où le soleil se lèvera.

 Ici et ailleurs, la lumière poindra.

 Le brouillard se dissipera, j'y verrai plus clair.

 Un nouvel horizon...

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Tes yeux se sont fermés sur cette journée qui vient de s'achever

Ton petit coeur bat au rythme de ton sommeil, paisible et tendre

A quoi rêve les bébés princesses ?

Dans quel pays tes rêves s'envolent-ils ?

Le ciel de tes songes est rose bonbon

Des petits nuages y volent, doux comme des moutons

Un grand soleil-sourire y brille de mille feux

Et toi, petite princesse tu dors, tranquille

Je te regarde, je m'attendris, je fonds de tendresse pour toi

J'aime à savoir que ton sommeil est tranquille et doux

Mon regard t'enveloppe de mon amour de grand-mère

Je te souris petite fée de mon coeur

Je caresse doucement ta joue rebondie 

Toute douce, toute chaude

Mes yeux t'embrassent tendrement

Je m'eclipse sur la pointe des pieds

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Ecrire pour panser mes blessures, mes bleus à l'âme,

Pour laisser s'envoler ma tristesse.

Ecrire pour offrir de la joie, mes sourires et mes rires,

Pour donner de la tendresse, de l'amour.

Les courbes bleues de chacun de mes mots

Dessinent de bien jolies arabesques sur le papier ivoire.

La plume de mon stylo danse au rythme de mon inspiration,

Donnant naissance à ma poésie.

Ecrire pour être, pour avancer,

J'en ai besoin, c'est en moi.

Ecrire pour partager, pour échanger,

Besoin vital.

Mes mots s'entrelacent, s'aiment, se repoussent.

Ils apaisent, mettent du baume sur mon coeur,

Ils me font parfois mal, parfois pleurer,

C'est mes mots, ils sont moi.

Je couche sur le papier des petits bouts de mon coeur,

Des bouquets d'émotions, des gerbes de sentiments.

Je dépose au détour de mon imagination

Les fleurs de ma poésie, les fleurs de mon esprit.

© SylvieG ©